Hallo Nicola,

so habe ich fürs erste das meinige getan und habe es eingetippt \:\)
Jetzt bist Du dran , mit übersetzen.
Vielleicht findest Du ja Unterstützung

;\)

Sollte ich etwas falsch abgetippt haben, oder gar Passagen vergessen habe, dann melde Dich bitte
Durch das, dass ich die Sprache nicht so gut spreche fallen mir die Fehler nicht so auf.

Viele Grüsse


Aus dem Buch:
Contes Bèrbères de Kabylie gesammelt von Pierre H. Savignac
und erzählt von Saidi Mohamed

L'Héritage Mystérieux

Je me souviens très bien, lorsque j'étais petit enfant, assis auprès de l'âtre flamboyant, nous écoutions, mes soeurs et moi, les histoires que ma grand-mère nous contait. Voici celle que je préférais et dont je me souviendrai toujours.

Jadis vivaient, dans une famille assez pauvre, trois personnes: le père. la mère et un petit garcon.
Mais comme le père n'avait pas assez d'argent pour nourrir sa famille, il décida de quitter sa chaumière pour allertravailler au loin. Or, après deux jours de marche, il rencontra en cours de route deux serpents qui se battaient. Le voyageur voyant que le combat était atroce, essaya de les calmer. Le grand serpent allait tuer son adversaire quand, tout à coup, la matraque s'abattit sur le méchant serpent et lui fracassa la tête. Le serpent qui avait failli mourir dit alors à son défenseur: "Puisque tu m'as protégé du péril, je te récompenserai. Apprends que je suis le fils du Sultan des Djnoun. Tu vas venir chez moi et tu comparaîtras devant mon père qui te dira de choisir tout ce dont tu peux avooir envie: de l'argent, de l'or, des diamants...
Mais tu répondras seulement: " Je ne veux préndre que les habits de la vieille. - C'est entendu aisi, répondit l'homme, et ils s'en allèrent."
Arrivé à un lieu stué entre deux grands rochers. le serpent siffla et la terra souvrit. Les deux compagnons entrèrent et le serpent rescapé raconta à son père comment, grâce à cet homme, il avait échappé à la mort.
Le Sultan des Djnoun lui dit alors:
"En récompense, choisis ce que tu voudras et je te le donnerai."
Mais le voyageur répondit simplement:
"Je ne prends que les habits de la vieille."
Le sultan après un moment de silence s'ecria:
"Hélas, je ne puis te les offrir"
Le fils dit alors à son père:
"Si tu ne lui accordes pas ce qu'il te demande, je fuirai avec mon protecteur."
Contraint par ces paroles, le sultan fut done obligé de céder et remit un petit sac à l'homme qui prit congé du sultan et de son fils.

Or, en sortant de la grotte mystérieuse, le voyageur ouvrit rapidement le petit sac qui contenait le cadeau précieux. Mais a son étonnement, il trouva seulement une chéchia, une flute, un portefeuille vide et un mouchoir. Aussi, face à ces bétises, grinca-t-il des dents, vexé dÄavoir été joué par ces voleurs, ces diables. C'est pourquoi, rentré à la maison, il jeta dans un coin sale la recette inutile. Et la vie familiale continua à son rythme habituel. mais bientôt, hélas, le père mourut laissant sa femme et son fils Ahmed, déjà homme fait.
Mais un jour, après avoir bien réfléchi, Ahmed dit à sa mère:
"Mon père en mourant ne nous a-t-il rien laissé, aucun héritage ?"
La mère rétorqua:
"Hélas non, mon fils, ton père ne nous a rien laissé, si ce n'est ce petit sac sans importance auquel je n'ai même jamais touché"
Le fils säempressa d'aller chercher le petit sac crasseux. l'ouvrit et trouva le mouchoir, le portefeuille, la flute et la chéchia. En premier lieu il prit le portefeuille, mais n'y découvrant rien, il le feta nerveusement par terre.
Tout à coup, de l'or, de l'or s mettat à faillir de la bourse mystérieuse. Et cÄest ainsi qu'Ahmed et sa mère deninrent de grands riches.
Puis un jour, il sortit avec sa bourse précieuse. Il kl1ana dans les rues d'un village et entra dans un café qui était viede. Il dit alors au cabaretier:
"Pourquoi les clients ne viennent ils pas ici ?"
Je ne sais pas, répondit le vieillard, peut-êtren'est -ce pas assez confortable"
Saisi de pitié pour ce vieil homme, Ahmed lui offrit de l'or en quantité incroyable et lui acheta un nouvel immeuble.
Le vieillard dit alors:
"Ce café est à toi, laisse-moi seulement y vivre jusqu'à mon dernier jour"
Mais Ahmed répondit:
"Je n'ai rien à faire de ce café"
Et il s'en alla.

Cependant, dans le village qu'il habitait, il y avait la fille du roi qui était si belle, si belle qu'il fallait payer cinq cents dirhams pour la voir seulement. Mais le jeune richard se contenta de moins: passant sous le balcon du palais de la princesse, il lui lanca une large pièce d'or. Et ainsi tous les jours, tant et si bien que chaque jour la princesse revoyait l'homme qui lui lancait de l'or, chaque jois qu'il passait près du château.
Intriguée, la princesse profita de l'absence de son père et evoya deux de ses servates avec mission de lui ramener le jeune homme. Ahmed pénétra sans bruit dans la chambre odorante de la princesse.

Celle-ci lui demanda:
"Mais d'où te vient tout cet or ?"

Et Ahmed, sans rien cacher, lui révéla le secret et lui montra même sa manière de faire l'or.

La princesse prit alors le portefeuille entre ses mains, puis soudain appela ses gardes et fit jeter Ahmed dehors comme un misérable, en l'accusant d'avoir osé essayer de porter atteinte à sa pureté.

Et c'est ainsi quÄun jeune homme jut bien joué par une jeune femme.

Alors, n'ayant plus le sou, Ahmed alla chez le cafetier afin de lui emprunter de l'argent, de facon à rentrer chz lui les poches pleines, afin que sa mère ne se doutâ de rien. Ce qui fut fait.

Mais en rentrant chez lui, il prit la chéchia, s'en coiffa devant sa mère, et tout à coup devint invisible. Sa mère toute troublée lui disait:
"Où es-tu ? Tu me parles et je ne te vois pas."
Ahmed rtira alors la coiffure et apparut de nouveau à sa mère.
Mais le garcon pensa soudain qu'il avait parfaitement trouvé ce dont il avait besoin. Il prit donc la direction du château et penetra invisiblement dans la chambre de la princesse. Il se mit alors à parleer `la belle qui ne voyait ien. Puis , subitement , il retira la chéchia et lui apparut.

En minaudant, elle lui demanda:
"O mon cher ami, comment as-tu fait pour te rendre invisible ?"

Et naivement, pour la seconde fois, il lui expliqua tout. Alors, l'ayant amadoué une nouvelle fois, la princesse lui déroba la chéchia mystérieuse. Elle appela encore ses gardes et ceux-ci le jetèrent dehors comme un chien, se demandant toutefois ultime. mais estimant, enfin, que cela ne les regardait pas beaucoup, ils se turent.

Cependant, cette fois-ci. Ahmed jura de se venger d'une facon ou d'une autre. Il retourna donc à la maison et prit la flûte. Puis il alla alors s'installer sur une petite colline face au château et se mit à jouer mélodieusement. Mais soudain, pendant qu'il jouait de la flûte, des milliers et des milliers de soldats surgissaient de terre.

Et lorsque le Muezzin monta au sommet de la mosquée pour psalmodier:
"Allah Oukbar, Allah est grand", il fut saisi de frayeur et prononca instinctivement :
"Allah Ladjab! O Dieu, c'est effrayant!"

Alors, le roi entendant ces paroles se préparait à lui couper la tête. Mais le Cheik l'arrêta, lui demandant par pitié de le suivre. Or, dès que le roi vit tant de soldats. tous tremblaient de peur.

Mais la princesse, après avoir bien regardé au loin celui qui jouait de la flûte, finit par reconnaître Ahmed. Elle courut alors chez son père et le consola en disant:
"Laissez-moi aller. Je peux anéantir tous ces innombrables soldats."
Dans la crainte, le consentit à laisser sa fille entreprendre ce combat mystérieux. La princesse mit donc la chéchia et traversa la multitude des soldats de facon invisible.

Elle s'approcha alors du flûtiste et l'implora en ces termes
"Voilà, à cause de toi, par ta faute, à jamais je suis rejetée par mon père car je t'aime"
Or, en entendant ces paroles, Ahmed flatté et emporté par l'amour que lui inspirait la belle princesse, cessa de jouer et bientôt les soldats s'évanouissaient lentement sous terre, tant et si bien qu'au bout de quelques instants aucun ne restait; le peuple armé avait disparu.

Et Ahmed, dans son amour plus confiant que jamais en sa princesse, lui remit sa flûte mystérieuse pour la satisfaire. Mais la trompeuse prit alors la fuite, s'étant rendue invisible dès qu'elle eut la flûteen main. Ahmed , mort de rage, grincait des dents et lÄinjuriait d'une montagne d'imprécations.

Cependant, non decouragé, il s'en alla vers sa chaumière chercher le seul objet qui lui restait, en prennant soin toutefois de ne pas le mmontrer, car c'etait sa dernière chance.

Il décida ensuite de changer de village car, ici, cette princesse lui portait malheur. Il partit donc à l'aventure..... Mais en cours de route, il rencontra une source et s'y reposa. Prenant son mouchoir, il le trempa dans l'eau pour se rafraichir le visage. Mais comme le linge était trop mouillé, il le pressa dans ses mains et, à sa grande surprise, deux vignes poussèrent, portant de belles grappes de raisin; la première donnait du raisin noir, l'autre du raisin blanc. Il prit alors une seule grume de raisin noir, mais soudain la terre mouvante l'engloutissait progressivement, d'abord jusqu'aux genoux, puis jusqu'au ventre. Enfoui bientôt jusqu'à la gorge, saisi de frayeur, il vit sa mort venir. Il prit alors instinctivement une grume de raisin blanc, l'avala et fut rejeté brusquement de terre, propulsé comme une balle qui rebondit.

Alors, sans plus attendre, le jeune homme se déguisa en berger vêtu de haillons.

Il se dirigea vers le château, puis sous les murs il cria:
"Raisins précoces, qui veut du raisin précoce?"
À cette annonce, la princesse encoya ses servantes en acheter. Ahmed, le vendeur donna du raisin noir et cacha le blanc.
Dès qu'elle l'eut recu, la princesse en mangea. Or, elle fut soudain coincée entre deux murs, mais de telle facon que l'arrière de son corps se trouvait dans la rue. Le farceur courut alors se cacher chez le cafetier. Puis il dit à tous les marmots du village:
"Allez crier dans toutes les rues:
"Oh! oh! qui veut voir la princesse à loisir et gratuitement ?"

Le roi fut dans un si grand embarras qu'il alla demander à tous les cheiks du village de venir geérir sa fille et de la délivrer. Bien sûr, toutes leurs consultations furent vaines.

Ahmed pria alors le vieux cafetier:
"Rends-moi un grand service: va immédiatement chez le roi et di-lui que tu connais un saint homme capable de délivrer sa fille."

Et, trop heureux, le roi fit venir tout de suite le jeune marabout. Mais avant d'entrer au château, Ahmed dit au roi:
"Je puis parfeitement guérir votre fille, mais j'exige premièrement que tout le monde, sans exception, quitte le château. Deuxièment, que l'on me remette un fusil. Quand j'aurai absolue à quiconque de rentrer au château avant ce signal"

Le roi contraint accepta toutes les conditions du jeune homme et tout le monde quitta le château.
Ahmed s'avanca alors et trouva la princesse en train de souffrir atrocement. Il l'aborda ainsi:
"Tu n'as pas honte, abus de confiance, toi qui m'as trompé plusieurs fois!"
Mais la prisonnière ne répondit rien. Alors, cette fois-ci Ahmed n'eut pas pitié d'elle; c'est pourquoi il décrocha une massue pendue au mur, s'approcha de la trompeuse et commenca à la battre rudement.

Lorsqu'elle fut bien "travaillée", il lui demanda:
"Où as-tu caché tout ce que tu m'as volé?"
N'en pouvant plus, la pricesse lui indiqua l'endroit, et Ahmed s'empara, à nouveau, de son bien.

Il fit alors avaler deux grumes de raisins blancs à la princesse et , comme par enchantement, elle fut délivrée.

Ahmed tira alors deux coups de fusil en guise de signal et tout le monde accourut au château.

Le roi organisa alors un immense festin pour lequel il avait fait préparer les mets les plus rares et les plus chers.
Mais le banquet fini, alors que le roi se retirait, la princesse ne put s'empêcher de suivre son père pour l'implorer de lui accorder la permission d'épouser le jeune homme. Après de longues hésitations, le père céda, sendible aux incessantes prières de sa fille.

Et c'est ainsi qu'Ahmed et la princesse se marièrent en grande festivité au château royal. Puis ils partirent pour leur voyage de noces. Mais en cours de route, un grand aigle fonca sur le jeune homme et lui retira des mains le précieux sac contenant les quatre mystérieux objets. Ahmed tout effaré poursuivit longtemps l'aigle et laissa sa pauvre femme épeuisée auprès d'une fontaine, à probimité d'un marché.

Cependant Ahmed eut vite perdu la direction de l'aigle et s'en fut travailler dans un village près duquel elle était, une dispute éclata: leur roi venait de mourir et tous les hommes du domaine voulaient être roi.

Ils se réunirent donc en conseil et décidèrent :
"Celui qui sera trouvé le premier, au petit jour, à la porte du marché, sera roi"

En fait, ce fut la femme d'Ahmed qui fut trouvée la première à la porte du marché. Ils tinrent parole, et c'est ainsi que la princesse devint reine de cet autre pays.

Et cependant Ahmed travaillait toujours.

Mais un jour, l'aigle laissa tomber dans le jardin le sac qu'il lui avait dérobé.

Le seigneur voulut s'emparer du sac disant qu'il était tombé dans son jardin, mais Ahmed déclarait que le sac lui appartenait. Une violente dispute éclata alors entre le patron et l'ouvrier.

Et le seigneur convoqua Ahmed en justice. Ils se mirent en route. Mais arrivés au palais royal, ils se présentèrent à la reine, en qui, à sa grande surprise, Ahmed reconnut son épouse.
La reine fit justice et renvoya le patron sans le sac. Les deux époux se réconcilièrent, et , depuis ce temps-là, Ahmed est roi en cette ville !


give peace a chance.