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jm
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Festival amazigh méditerranéen : Richesse d’une culture
(7/27/2005)
Le rideau est tombé, dimanche soir, sur la première édition du Festival Méditerranéen amazigh de Tanger, un événement qui a célébré, trois jours durant la richesse de la culture amazigh.
Les mélomanes de la ville du détroit, qui ont afflué en masse au stade municipal «Marshan», ont rendu à cette occasion un vibrant hommage à plusieurs chanteurs qui se sont produits sur scène lors de la cérémonie de clôture, dont Walid Mimoun et Hassan Thidrin.
C'est le groupe Benaâman (Nador) qui a ouvert le bal de cette dernière soirée sur une note d’authenticité en offrant à l’assistance une mosaïque d’¦uvres musicales amazigh.
Constitué depuis les années 70, le groupe chante la terre, l’immigration clandestine, l’amour du pays et la grandeur des valeurs de tolérance et de fraternité, avec un style puisé dans la tradition berbère.
L’artiste Khalid Izri a, pour sa part, su conquérir les milliers de jeunes fans venus l’encourager et lui témoigner leur admiration, notamment par sa musique moderne ouverte sur la world musique, sa voix puissante et la qualité de son chant.
Installé en Espagne, Khalid Izri est lauréat de plusieurs prix internationaux de musique. Son répertoire musical traite surtout de la pauvreté, l’exil, l’exploitation et la condition de la femme.
La soirée a été, aussi, ponctuée par les partitions musicales interprétées avec brio par les groupes «Rifana» et «Imettawen» et le chanteur Omar Boutmezzought (Khemisset).
Intervenant à cette occasion, M. Abdelmounim El Beri, directeur du festival a appelé tous les Tangérois à faire de cette manifestation un rendez-vous annuel pour célébrer la culture amazighe et tisser les liens de solidarité, de fraternité et de tolérance entre différentes régions du Maroc. Le Festival Amazigh méditerranéen a connu la participation de plus de 40 artistes, musiciens et chanteurs venus de différentes régions du Maroc, selon les organisateurs. Il entend «instituer» cette nouvelle rencontre culturelle et artistique dans la ville du détroit et consolider une interactivité civilisationnelle avec les pays du pourtour méditerranéen.
Le festival ambitionne, également, la création d’un espace de communication et de dialogue entre les peuples de la Méditerranée, ainsi que la promotion de la culture amazigh en tant que composante essentielle de la culture nationale.
