hallo,

auch das wenig touristische casablanca bekommt ein festival, ein entsprechendes wie ich finde.

gruss
jm

quelle: http://www.menara.ma
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Enfin, un festival culturel pour la capitale économique



La ville de Casablanca est, enfin, en droit de s'enorgueillir, à l'instar des autres grandes cités, d'un festival à même de véhiculer son image de métropole cosmopolite, jeune et ouverte sur le monde, et de carrefour des cultures et de civilisations.

Vibrant dès samedi soir aux rythmiques et sonorités de divers horizons, mêlant musique populaire au raï et à la musique orientale, et fusionnant gnaoua, Ghiwane, ragga et rap, la capitale économique aspire recouvrer le rôle, qui a été de tout temps sien, de creuset d'échange et de métissage interculturels et inter-civilisationnels.

Elle ambitionne, selon ses initiateurs, percer sur le registre patrimonial et redimensionner la vie culturelle, dans l'objectif de dépasser l'état de négligence dont pâtit ce secteur - combien vital pour la protection de l'identité de toute société -, avec à la clé un événement de grande envergure, "iconoclaste, multiple et inédit ".

Pourtant, force est de se demander si Casablanca est en mesure de jeter les jalons d'un projet culturel, collectif et intégré, à la hauteur de sa renommée, à travers cette première manifestation culturelle et artistique.

Parviendra-t-elle à allier son potentiel économique à son patrimoine culturel et civilisationnel ancestral, dans une ère dominée par une mondialisation culturelle où développement et culture se présentent comme des vecteurs indissociables ?. Pourrait-elle se démarquer du programme "capitales culturelles Arabes"?.

Autant de questions que se pose tout un chacun alors que la métropole, aux couleurs de la fête, se propose de fédérer, valoriser et offrir l'opportunité de s'exprimer à des talents et des potentialités aux origines multiples, afin de conforter et de pérenniser son identité de ville cosmopolite, mythique et dynamique.

L'organisation d'un tel événement d'envergure permettra, à coup sûr, à la métropole de s'ériger en espace fertile alternant culture et art où les jeunes artistes en herbe de tous bords pourraient confirmer leurs talents.

Casablanca, ville mosaïque à multiples facettes où une population de diverses origines et religions cohabite en parfaite symbiose, ambitionne à travers ce festival, devenir un carrefour de convergences et un creuset de brassage des cultures et des civilisations équilibré et harmonieux, à l'instar des autres festivals, tels le festival des musiques sacrées de Fès, le festival de Gnaoua d'Essaouira et le festival Mawazine de Rabat.

Unique en son genre, cette manifestation, dotée de plus de 15 millions de dh, table sur l'affluence de plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Elle prévoit une quarantaine de concerts, près de soixante projections de films, des expositions, des spectacles de rue et diverses autres animations pour enfants, jeunes et adultes.

Un chantier que les Casablancais sont invités à s'approprier pour qu'il devienne l'affaire de tous, dans cette ville dynamique, foisonnante et porteuse d'espoirs.

Destiné au grand public, ce festival se déroulera en plein air. En pariant sur la gratuité, les organisateurs veulent associer toute la population de Casablanca à cette fête grandeur nature, en dehors de toute distinction d'âges ou de catégories sociales.

Pour les organisateurs, "il s'agit de rendre l'espace casablancais aux Casablancais et de faire en sorte que les festivaliers y trouvent leurs comptes".