@elvire,
"was für eine demagogische Frage! [...]
Soll mit dieser Frage das Festival einen "politischen touch" bekommen?? oder in eine bestimmte Ecke gedrängt werden? "und warum fragst du das bitte nicht mohand?
@dolphin,
"das thema ist hier mittlerweile ein anderes"
ja das ist die tragödie. ich dachte anfangs, es ginge um ein fest und nicht um einen tribalen putsch.
wenn du ehrlich und aufrichtig erscheinen willst, sag deine meinung auch so und zwar offen und direkt, zumal dem jenigen, dem du sie auch mitteilen willst und schimpfe nicht in ps und hinter den beinen anderer.
@mohand,
ich kenne deine politische meinung nur zu gut und ich finde, du betreibst hier sozilapädagogik und flucht nach vorne.
in gefährlicher manier vermischst du ideolgie und werturteile mit "wissenschaft" oder besser gesagt mit pädagogischen belehrungen.
dass der makhzen erinnerungen an angst und schrecken erweckt, ist längst kein grund die definition eines staates zu verfälschen, und dass der marokkanische staat unter anderem der dialektik von blad elmakhzen und blad siba seit seiner entstehung unterlag (und teilweise immer noch unterliegt), gehört zur dynamik seiner genese, seiner entwicklung und seiner existenz.
es ist wie das meer bei ebe und flut, du gibst dir jedoch mühe, anhand eines augeblicks von ebe, die existenz des meers in frage zu stellen.
selbst in der zeit vor dem kolonialismus, da die franzosen sich in den territorien vom heutigen algerien zum nachteil von marokko vergösserten, galt maroko als imperium. diese bezichnung wurde sogar bis in den zeiten des protektorats hinein aufrechterhalten, obgleich frankreich alles andere als interesse daran hatte, marokko als zumal grosse nation erscheinen zu lassen:
[aus der intenet site: "What you've got is a 1 franc piece issued around 1921-24 for circulation in the French Protectorate of Morocco. Empire Cherifien refers to the fact that Morocco is, and has been since 1600, governed by a sherif dynasty"]eine verfälschung solcher geschichtlichen wirklichkeiten aus tribalem instinkt und inmitten einer diskussion über ein kulturelles fest einschleichen zu vesuchen, ist skandalös.
louis 14 war ein absolutist und das ist für die franzosen kein grund, ihre geschichte zu negieren. sein zeitgenosse moulay ismail kontrolierte halb nordafrika und bildete bekannltich ein heer von afrikanischen sklaven, um sich zwischen dem europäischen westen und dem islamischen osten zu behaupten. es sind seine nachfahren, die marokko immer noch regieren und vor ihm gibt es eine kette von dynastien und königen, die den marokkanischen staat bildeten, formierten und entwickelten, dass er, durch komplexe und spannende prozesse und zyklen, die einen ibn khladoun faszinierten, die diversen formen bis zur heutigen zeit einnahm, wobei die zeit des protektorats lediglich eine klammer darstellt, die ihre spuren in diesem staat zwar hinterliess, ihn jedoch keineswegs im kern traf.
wir sind hier weit von den tribalen strukturen, die du als staatsfeiler zu verkaufen vesuchst und die anthropologen bei jedem stamm und manchmal gar bei jeder grossfamilie vorfinden.
im gegeteil der franzosen sind den marokkanern weder revolution noch königsmord gelungen, aber das steht ausserhalb dessen, was die defintion des marokkanischen staat sei.
ausserhlab der bekannten dynastien marokkos (unten ein überblick, auch wenn offiziell) und den tribalen strukturen vor ihnen sind keine staatsorganisationen mit nennenswerten und relevanten vor allem eigen-dokumentierten staatlichen strukturen bekannt.
um diese allerdings erscheinen zu lassen, trachten mazighisten wie mohand den heutigen staat in seiner genese, seiner geschichte und seiner aktuellen strukture zu schwächen, bis zur radikalen negation, umso mickriger die tribalen strukturen sind, und sich geschitlich nicht aufblähen lassen.
++++
überblick über die marokkanischen dynastien, die die vorgeschichte des heutigen marokkanischen staates bilden:
LA DYNASTIE IDRISSIDE :
En 788, aura naissance de la première dynastie musulmane, d'origine moyen-orientale. En 791, création de l'État Marocain. Idriss Ier, descendant d'Ali, gendre du prophète, fuira l'Arabie pour échapper au massacre de sa famille pour venir s'installer à Volubilis et fondera Fès qui, après sa mort en 792, sera désignée capitale du Royaume par son fils successeur Idriss II. Ce dernier s'occupera de la construction de la ville en 803. il mourut en 828. L'administration du Royaume sera confiée à ses fils, puis à ses frères. La vie économique sera prospère à Fès. En 857 et 859 la cité se prévaudra des prodigieuses mosquées Quaraouiyine et des Andalous. Au début du XI ème siècle, les Idrissides sont indiqués Califes à Cordoue jusqu'à ce que la division de l'Espagne cause leur décadence et leur disparition en 1055.
LA DYNASTIE ALMORAVIDE:
Dynastie Berbère originaire du Sahara occidental, leur nom de l'arabe "Al Mourabitoun" signifie les moines guerriers, avait comme Sultan : Youssef Ibn Tachfine qui construira la ville de Marrakech (future capitale du Royaume) vers 1070, puis s'occupera ensuite de l'unification politique entre le Maroc et l'Espagne musulmane. A travers lui, la civilisation Andalouse se répandra au Maghreb, puis à la tête des troupes Almoravides, s'emparera de l'Espagne jusqu'a l'Èbre. Ali Ben Youssef, son fils, lui succédera en 1106 pour y régner pendant 37 ans.
LA DYNASTIE ALMOHADE:
Dynastie Berbère originaire du Haut-atlas, leur nom de l'arabe "Al Mouwahidoune"," les unitaires", sermonnant l'unicité de Dieu. Son fondateur ne sera autre qu'Ibn Toumart, prédicateur à Tin-mal (Haut-atlas).
Abdel-Moumen, son disciple, prendra Marrakech pour capitale d'où la construction de la Koutoubia, puis fondera l'Empire Almohade, et parviendra à unifier l'Afrique du Nord, mais décédera à Rabat en 1163 avant de pouvoir relier l'Andalousie à son Empire. Cette gloire reviendra à son successeur Yacoub El-Mansour, victorieux de la bataille à Alarcos en 1195, contre les Portugais et les Espagnols.
Après la disparition de ce dernier, les insuccès militaires suivront, ce qui incitera à la division de l'Empire, suivie de l'éjection du système religieux d'Ibn-Toumert.
LA DYNASTIE MERINIDE:
Dynastie Berbère (nomades Zénètes originaires du Bassin de la haute Moulouya). Cette Dynastie aura pour capitale Fès, procèdera à la création de Fès El-Jedid et la construction de plusieurs medersas dont la Medersa El-Attarine, la Medersa Abou Inane, ou encore la Medersa Mérinide à Salé. Celle-ci profitera de l'alanguissement de l'Empire Almohade pour s'accaparer des villes de Fès, de Rabat, de Salé et des plaines fertiles du Sais et du Gharb. Ultérieurement, le Sultan Mérinide Abou Youssef Yacoub s'emparera de la ville de Marrakech en 1269 pour ainsi évincer la Dynastie Almohade.
En tant que chef suprême de la dynastie mérinide, Abou El-Hassan tentera alors de reconstituer l'Empire vers 1331 d'où la conquête de Tlemcen en Algérie et Tunis en 1347, mais n'aurait pas parvenu à garder l'Espagne et Algéciras en 1340.
En 1348, la peste noire et les rébellions de Tlemcen et de Tunis marqueront la décadence des Mérinides qui ne parviendront pas à refouler les Portugais et les Espagnols, leur permettant ainsi, par le biais aussi de leurs continuateurs les Wattassides de s'installer sur la côte. La résistance s'organisera autour des confréries et des marabouts dont sera dérivée la dynastie saadienne.
LA DYNASTIE SAADIENNE :
Dynastie chérifienne (de "Chorfa descendants du prophète Mohamed) originaire de la vallée du Draa. Marrakech sera leur capitale. En 1578, viendra le tour d'Ahmed Al Mansour Eddahbi qui sera l'auteur de plusieurs bels exploits, dont la victoire laborieuse de "la Bataille des trois rois" à Oued El-Makhazine; "la conquête de Tombouctou" d'ou il ramènera or et esclaves; ensuite "la construction du palais El Badiî", le développement de l'industrie du sucre et des armes... Le règne d'Ahmed Al Mansour Eddahbi prendra fin en 1602
LA DYNASTIE ALAOUITE :
Dynastie issue des chorfa de Tafilalet descendants d'Ali qui agissent en souverains indépendants depuis le milieu du XV ème siècle, ils infligeront leur autorité dès 1666. Son fondateur et chef spirituel, Moulay Ali Chérif et ses successeurs (Mohamed Ben Ali Chérif proclamé premier Roi en 1640, et Moulay Rachid qui s'occupera de l'institution de la monnaie en 1664) entendront réunifier le Maroc, appliquant par là une stratégie économique et militaire des plus rigides.
En 1672, viendra le tour de Moulay Ismaël d'exercer un pouvoir absolu tout en croissant l'œuvre accomplie par ses prédécesseurs. Le Sultan commencera tout d'abord par la construction de la ville de Méknès, ville qu'il désignera par la suite capitale du Royaume. Après avoir repris Larache et Tanger, Moulay Ismaël renversera les pouvoirs politiques et religieux locaux et fondera ainsi l'Empire Chérifien ; sa domination sera étendue jusqu'au Sénégal en se formant un réseau de forteresses à partir desquelles une armée de métiers opérera .Il se consacrera par la suite à mettre en place des relations diplomatiques fructueuses avec des pays étrangers, particulièrement au temps de Louis XIV et Jacques II d'Angleterre.
Après la mort du glorieux défunt en 1727, Sidi Mohamed Ben Abdallâh (Mohamed III) lui succéda en 1757, musulman fervent, fier de sa qualité de chérif, il ne songeait qu'a apporter au pays le repos et la paix. Aussi fut -il accueilli comme un homme providentiel et sa proclamation prit le caractère d'un véritable plébiscite. Sitôt investi du pouvoir, il allégea les impôts,frappa une monnaie saine et reconstitua une nouvelle armée avec les débris des tributs Guich. Simultanément, il s'employa à fortifier les ports marocains et eut la chance de reprendre Mazagan aux portugais (1769). Il conclut la paix avec les Espagnols et un accord sur les prisonniers avec Louis XV (cet accord que Moulay Ismaïl n'avait pas pu obtenir de Louis XIV). Considérant que le Maroc avait besoin de renforcer ses relations avec l'extérieur pour compenser la perte du Triq-Sultan, il signa des traités de commerce avec le Danemark, la Suède, l'Angleterre et les Etats-Unis, qui venaient de proclamer leur indépendance et que Sidi Mohammed fut un des premiers à reconnaître. Il reçut à cette occasion une très belle lettre de George Washington, proposant d'instaurer une paix perpétuelle entre leurs deux pays. Mais le fait le plus saillant de son règne fut, sans conteste, la fondation de Mogador, dont il confia la construction à l'architecte français Gournot. Sans doute aurait-il fait bien davantage s'il n'avait pas été paralysé par la médiocrité de ses ressources. Lorsqu'il mourut en 1790, il laissait la Maroc en bien meilleure posture qu'il ne l'avait trouvé.
Devenu alors successeur de Moulay Yazid Ben Abdallâh qui n'aurait gouverné que pendant une durée de deux ans (1790-1792), Moulay Slimane restituera Oujda des mains des turcs, bâtira plusieurs mosquées et medersas et ne manquera pas aussi à l'aide des Algériens durant la guerre d'Isly. Suite au soutien de l'Empire Chérifien à l'Émir Abd el-Kader d'Algérie, le Maroc connaîtra alors une crise politique des plus ardues d'ou la provocation des interventions militaires de la France en 1844 et de l'Espagne en 1859-1860, les affrontements suivront jusqu'en 1873 par le Sultan Mohamed IV. Malgré les efforts imminents du Sultan Moulay Hassan Ier, successeur de Mohamed IV, il aura pour objet de consolider le pouvoir par le ralliement des tributs du Haut Atlas, et moderniser le pays tout en maintenant l'indépendance, des traités sont alors imposés par la Grande Bretagne, l'Espagne et la France. Le pays s'endettera auprès des banques étrangères. My Hassan Ier décédera en 1894, il sera remplacé par le Sultan My Abdelaziz qui, lui, régnera jusqu'en 1907, l'année même ou Moulay Hafid prendra le relais. A la suite de l'assassinat de quelques ressortissants européens, les Français occuperont Casablanca, alors que la France et l'Espagne étaient déjà nommés mandataires de la nouvelle banque d'Etat du Maroc au cours de la conférence d'Algésiras en 1906.
LE PROTECTORATEn 1909, l'Espagne débute la conquête militaire du croissant rifain, ensuite, deux ans après, le Sultan Moulay Hafid appellera l'armée française pour libérer Fès, cernée par des tributs factieuses. Suite à la pénétration française, le Sultan sera acculé à accepter un traité de protectorat singé le 30 mars 1912; une zone d'influence sera confiée à l'Espagne. Le Sultan Moulay Hafid déloge et laisse le trône à son frère Moulay Youssef, un homme de culture qui commencera son parcours d'abord par construire plusieurs écoles et collèges dont celui qui porte son nom ( Moulay Youssef et Moulay Idriss ). La même année connaîtra la nomination du Général Lyautey au grade de résident général du Maroc, celui-ci ne tardera pas à désigner Rabat comme capitale et, avec l'urbaniste Léon Henri Prost, entreprendra de moderniser les villes du Royaume en 1921, Abdelkrim El Khattabi conduira la révolte du Rif, pour s'opposer à la domination européenne.
S.M LE ROI MOHAMMED VLe Général Lyautey partira en 1925, et la France diminuera les prérogatives du pouvoir fondamental chérifien en procédant de plus en plus par la gestion directe. La résistance s'accommodera, à partir de jeunes élites urbaines ; la seconde guerre mondiale marquera une trêve entre l'opposition nationaliste et la France. Pendant la guerre, S.M le Roi Mohamed Ben Youssef (Mohamed V) devenu alors Sultan du Royaume Chérifien en 1927, entreprendra de protéger tous les Juifs Marocains face au régime de Vichy. En 1944, sera proclamé le manifeste de l'indépendance ; trois ans après, S.M le Roi Mohamed V se prononcera à Tanger (ville internationale) en sa faveur. Durant les cinq années qui suivent, les négociations se suivront mais sans aucun succès et, en 1952, la crise entre les autorités du protectorat et les nationalistes entraînera des mouvements insurrectionnels tandis que le Sultan sera déposé, puis envoyé en exil en 1953. Cependant, les revers en Indochine, la naissance de la guerre d'Algérie en 1954 inciteront le gouvernement Français à rechercher une solution politique. Le retour d'exil du Souverain se fera en Novembre 1955, ouvrira le chemin de l'indépendance, reconnue en 1956 par la France, puis par l'Espagne. Dés les premières années S.M le Roi Mohamed V tentera de doter le pays d'institutions démocratiques et rédigera une constitution peu de temps avant sa mort, en 1961.
S.M LE ROI HASSAN IIAprès la mort du Sultan Mohamed V, survenue le 26 février 1961, Moulay Hassan ( que Dieu l'ait en sa Sainte Miséricorde ) fut intronisé le 3 mars 1961, sous l'appellation de Sa Majesté le Roi Hassan II. Au début de son règne, le Souverain pensera tout d'abord à consolider l'indépendance et unifier le pays, ensuite prendra l'initiative de faire expatrier toutes les troupes étrangères en 1962. Marqué par des difficultés politiques et économiques, le début de ce règne s'expliquera par un renforcement de la centralisation ; en 1963, s'opposeront, dans les démarcations sahariennes, les armées marocaine et algérienne. L'année 1965 verra la mise en place de la réforme agraire, ensuite le retour de la province de Sidi Ifni à la mère patrie en 1969.
Sur le plan international, Feu Sa Majesté le Roi Hassan II envoya deux contingents militaires, l'un au Golan, en Syrie, l'autre au Sinaï, en Égypte pour participer à la défense de ces deux pays contre les agressions israéliennes. Cependant, la Marche Verte qui aura lieu en Novembre 1975, afin de réintégrer au Royaume ses provinces sahariennes, mobilisera et enrégimentera tout le peuple marocain derrière son Roi, ce qui permettra de franchir les frontières fictives.
Feu S.M le Roi Hassan II comptait parmi les grands chefs d'états dans le monde .Il présidait le Comité Al Qods à travers lequel il déployait de grands efforts pour sauver cette ville sainte de la judaïsation. Il a encouragé le secteur agricole, base principale de l'économie nationale, en édifiant des dizaines de barrages, comme il distribua des terres aux agriculteurs démunis. Pour développer les industries nationales il fit installer des usines et des manufactures, il relia les principales villes et villages par un important réseau routier ; il fit construire des ports et des aéroports. Il s'occupa de l'enseignement, de la santé et de l'habitat. Il fit édifier des hôpitaux, des dispensaires, des écoles, des instituts et des universités. Il abaissa les tarifs des loyers du tiers pour les locataires à faible revenu. Pour asseoir les bases de la démocratie, il mit en place des conseils communaux municipaux et ruraux et fit élire un parlement. Il faisait rectifier incessamment la carte administrative du Royaume, créant ainsi de nouvelles provinces dans le but de rapprocher l'administration des citoyens. Il donna également ses directives à prendre soin du monde rural. Il fit bâtir des mosquées dont la plus grande, la Mosquée Hassan II à Casablanca, un véritable joyau de l'architecture islamique. Il institua des conseils de Oulémas et créa l'Académie du Royaume du Maroc. Toutefois, à partir des années 1990, le régime évoluera vers d'avantage de démocratie, grâce aux changements du cercle national et international et de modifications dans la société. Que Dieu l'ait en sa sainte Miséricorde pour tout ce qu'il a réalisé pour son peuple. Avec le décès de S.M. le Roi Hassan II le 23 juillet 1999,ce sera un souverain né après l'indépendance qui dirigera désormais les destinées du Royaume, en l'occurrence, Sa Majesté le Roi Mohammed VI dont l'intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.