wer j-p tuquoi kennt, weiss, dass er einer der grössten kritiker marokkos aller zeiten ist. seine frühen artikel waren stets pro-polisario und er war einer, der dem polisario-chef interview mit der zeitung le monde verschaffte.

nun, selbst er musste seinen ton geändert und die wirklichkeit berücksichtigen.

im artikel unten schreibt er zwei dinge, die extrem wichtig sind für die einschätzung der aktuellen lage:

1/ gelibngt es der uno keine lösung zu finden, bleiben dinge ewig, wie sie sind. also unendliche verlängerung des status-quo, ein tödlicher langsamer gift für das algerisario

2/ stimmt polisario dem marokkanischen vorschlag nicht zu, zieht marokko seine politik der regionalisierung durch. rabat würde damit der polisario den wind aus den segeln nehmen und der weltöffentlichkeit, dass es auch so gut ergebnisse erzielen kann.

algerien milliarden und seine ganzen kräfte für so ein mageres ergebnis eingestzt. während marokko in der sahara ist, hat algerien die polisario und zehntausende von zornigen sahraouis in tindouf.

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Sahara occidental : le Maroc et le Front Polisario s'affrontent au Conseil de sécurité
LE MONDE | 19.04.07 | 15h08 • Mis à jour le 19.04.07 | 15h08


Le dossier du Sahara occidental refait surface. Vendredi 20 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU se verra proposer par le secrétaire général, Ban Ki-moon, de prolonger pour six mois le mandat des casques bleus dans cette ancienne colonie espagnole revendiquée - et occupée depuis plus de trente ans - par le Maroc. Dans son rapport au Conseil de sécurité, Ban Ki-moon constate que le blocage persiste entre les deux principaux protagonistes - le Maroc et le Front Polisario, partisan de l'indépendance du Sahara occidental -, mais il rappelle aussi que l'ONU n'imposera pas de solution.



Dans ces conditions, constate le secrétaire général, seules deux options demeurent : soit la "prolongation infinie de l'impasse" soit des "négociations sans précondition" entre les parties, en vue d'une "solution politique mutuellement acceptable".

Derrière les mots, ce qui est en jeu, c'est la tenue ou pas d'un référendum d'autodétermination. Le Front Polisario, poussé par son allié algérien, revendique la tenue d'une consultation, sous l'égide de l'ONU, quitte à ce que les listes électorales incluent des Marocains installés au Sahara occidental. En revanche, le Maroc, au nom des "droits historiques" sur les "provinces du Sud", récuse tout référendum.

Pour ne pas apparaître comme responsable du blocage, le Maroc, appuyé par la France et par l'Espagne, a déposé, il y a quelques jours à l'ONU, un plan de règlement. Baptisé modestement Initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie du Sahara, le document propose d'accorder à la "région autonome du Sahara" des compétences dans le domaine économique et social. "Les populations géreront elles-mêmes et démocratiquement leurs affaires à travers des organes législatif, exécutif et judiciaire dotés de compétences exclusives", affirme le document.

En revanche, l'Etat marocain conserverait la "compétence exclusive" sur les "attributs de souveraineté (drapeau, hymne national, monnaie)", la sécurité nationale, la défense et les relations extérieures ainsi que la justice. Les "attributions constitutionnelles et religieuses" du roi du Maroc s'appliqueraient également au Sahara occidental.

Le Front Polisario a rejeté par avance le projet marocain mais en assortissant son refus de contre-propositions. Partant du principe que "la solution du conflit passe par la tenue d'un référendum d'autodétermination", le Front Polisario s'attache à offrir des garanties aux Marocains installés au Sahara occidental, et à Rabat en cas de victoire des indépendantistes. Le Front Polisario va assez loin puisqu'il propose au Maroc de conclure des "arrangements sécuritaires".

Les deux plans ne devraient pas changer la donne à court terme. Mais dans la partie diplomatique serrée qui se joue, il est probable que le Maroc va mettre en place sans attendre son projet d'autonomie. Il s'agira, pour Rabat, de couper l'herbe sous le pied du Front Polisario et de convaincre la communauté internationale que son initiative a des résultats satisfaisants.

Jean-Pierre Tuquoi
Article paru dans l'édition du 20.04.07

quelle: http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3212,50-898405,0.html