Französischsprachiger Artikel der Libération unter http://www.liberation.press.ma, indem steht, daß sich jetzt sogar der Pinochet-Richter Baltazar Garzon mit Menschenrechtsverletzungen an den marokkanischen Kriegsgefangenen beschäftigen soll:

Sur la situation des séquestrés des camps de Tindouf


Les séparatistes du polisario dans la ligne de mire du juge Garzon


La justice finit toujours par rattraper un jour ou l’autre ceux qui la défient. Cette fois-ci c’est au tour des tortionnaires du polisario d’y goûter pour toutes les exactions commises
à l’encontre de nos compatriotes séquestrés dans les camps de concentration de Lahmada et de Tindouf.
Le juge Baltazar Garzon, l’initiateur de l’affaire Pinochet, s’intéresse très sérieusement au dossier des violations des droits de l’homme à Tindouf. Il se dit prêt à examiner le
dossier qu’a mis cinq ans à préparer l’Association des rescapés des prisons du polisario avec un bureau d’avocats néerlandais et un bureau d’expertise judiciaire belge et de là,
à entamer les procédures judiciaires qui devraient conduire les représentants du polisario en Espagne devant la justice. Cet aboutissement est l’issue d’une série de
discussions qu’ont eues les intéressés avec le Juge Baltazar Garzon.
L’Association, une ONG créée en 1995, a traité et exposé au juge Garzon une centaine de cas, tous des décès par TORTURES perpétrés par le polisario à l’encontre des
prisonniers dans les camps de concentration. Elle avait par ailleurs saisi le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan pour faire toute la lumière sur les personnes portées
disparues dans les camps de Tindouf et à faire payer les tortionnaires dirigeants du polisario, les crimes commis contre l’humanité et les violations délibérées des droits de
l’homme.
Lors des travaux du 34ème congrès de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme qui s’est tenu à Casablanca, le président de l’OMDH, M. Abdellah El Oualladi, n’avait
pas manqué de soulever le sujet lors de son intervention. Il avait en outre rapporté plusieurs témoignages sur les violations graves commises et toujours en vigueur dans les
camps de concentration de Lahmada et Tindouf (séquestrations arbitraires, tortures, absence de procès, atteintes aux libertés individuelles, d’expression, d’opinion et de
circulation). De plus un rapport d’Amnesty International est très édifiant quant au comportement criminel des tortionnaires du polisario envers nos compatriotes dans les camps
de concentrations.
C’est une excellente chose que d’avoir confié ce dossier au juge Baltazar garzon dont le charisme n’est plus à démontrer. C’est lui qui avait instruit l’affaire du dictateur chilien.
Il avait fait triompher la justice maintenant Pinochet en résidence surveillée en Grande-Bretagne. Ce dernier ne dut son salut qu’à la diplomatie britannique qui avait prétexté la
santé du dictateur pour le renvoyer chez lui.