Hallo Anna,

hier ist Geburtstagsgeschenk Teil I.
Mal schauen ob wir auch Nicola noch mal aktivieren können. Sie hat ja die meiste Arbeit dran.
Muss aber diesmal vorwarnen. Dürften ziemlich viele Tippfehler drin sein.

Also:

Aus dem Buch:
Contes Bèrbères de Kabylie gesammelt von Pierre H. Savignac
und erzählt von Bendifallah Bachir

La courageuse jeune fille (Teil I)

Une fois un homme se maria. Mais hélas sa femme ne lui donnait pas de fils. Son épouse provoqua donc Dieu en ces termes:
„Si tu m’envoies une fille, je la tuerai."

Or Dieu lui envoya une fille. Et la fille grandit si belle et si blonde que sa mère en était jalouse.

Un jour, la mère dit à la fille:
„ Pourquoi ne demandes-tu pas à ton père la permission d’aller chez ton oncle ?"
La demande fut faite et le père accepta.

La mère et la fille prirent donc laroute, emportant un mouton roti et des provisions. Or, à mi-chemin, la nuit tomba. Mère et fille s’installèrent donc au pied d’un arbre pour y passer la nuit.

La mère commenca alors à peigner les cheveux de sa fille. Mais celle-ci, fatiguée, s’endormit bientôt. La méchante mère accrocha alors les cheveux de la jeune fille à un épineux tout proche et elle s’en retourna à la maison. Au réveil, hélas, la jeune fille trouva ses cheveux emmêlés dans les buissons. Mais de gentils oiseuaux la débarrassèrent des épines et , en récompense, la jeune fille leur distribua toutes ses provisions.

Hélas, la jeune fille blonde ne savait plus alors ni le chemin de chez son oncle, ni celui de chez elle. Mais ell apercut soudain une mince fumée. Elle se dirigea vers cette fumée et découvrit une maison. Or, cette maison appartenait à sept frères qui étaient partis à la chasse mais y avaient toutefois laissé leur cuisinier. Alors, en arrivant, ne voyant personne, elle se cacha au premier étage et vit soudain un homme à la figure blanche, en train de préparer du couscous. Le repas prêt , le cuisinier sortit rejoindre les chasseurs.

Pendant ce temps, la jeune fille descendit et mangea une cuillerée de couscous, une cuillerée de sauce et un morceau de viande.

Le soir venu, les frères dinèrent: chacun prit sa part, mais il manquait un morceau. Ils s’eétonnèrent en disant:
„Comment cela se fait-il?"
Et chaque jour, pendandt une semaine, le fait se renouvela. Ils se rassemblèrent donc et le plus âgé s’écria:
„Que celui qui est caché se montre. S’il se montre, je le jure, il serea comme l’un de nous. S’il est vieux, nous le considérerons comme notre père: s’il est adulte, comme notre frère, vieille femme, comme notre mère, et si c’est une jeune fille, comme notre soeur."

Entendant ces mots, la jeune fille blonde se montra, et l’ainé lui dit:
„Veux -tu être notre soeur ou épouser l’un de nous ?"
et la jeune fille blonde répondit:
„Je choisis le plus jeune d’entre vous pour époux."

Les jours s’envolèrent alors d’un élan mystérieux et la jeune fille blonde était heureuse.

Mais un jour, elle trouva une fève et la mangea. Or cette fève était celle du chat. Il lui demanda:
„Où as -tu mis ma fève?"
Et la jeune fille lui donna toutes les fèves de la maison; mais le chat ne trouvant pas la sienne, pour se venger, lui éteingnit le feu. Par peur des sept frères, la jeune fille s’enfuit dans la forêt. Soudain, une nouvelle fumée la conduisit vers une maison. C’etait la demeure d’une vieille ogresse qui tenait un enfant dans ses bras. La jeune fille sauta alors sur les mamelles de l’ogresse et elle téta.
„Tu as de la chance, lui dit alors l’ogresse,, car si tu ne m’avais pas tété les mamelles, je t’aurais dévorée. „
La jeune fille resta donc chez l’ogresse et pour ne pas être dévorée, elle aimait bien le petit de celle-ci.

Les jours passèrent. Mais une fois l’ogresse lui dit:
„Il faut que je te dévore"; puis l’ogresse ajouta: „Va au puits, et se je sens que mon fils a pleuré je te dévorerai"
Et la jeune fille partit aupuits. Or, ce jour-là précisément, le frère de la jeune fille gardait ses mulets dans les parages.
n Pourquoi gardes-tu tes mulets ici ? lui demanda la jeune fille.
-Parce que, répondit-il, depuis que ma soeur a quitté le pays, l’herbe ne pousse pas, la pluie ne tombe pas et il n’y a plus d’eau.
-Va-t-en,lui dt-elle, car si logresse te sent, elle te dévorera. Mais, reprit-elle, comment s’appele ton pays ?
n Ivadievoutch, dit-il.
n - Tiens, c’est aussi mon pays, r#epondit-elle, et comment s’appelait ta soeur ?
n - Aicha Ben Khothar !
n - O frère, c’est mon nom. Je suis Aicha Ben Khothar

Et ils s’embrasserèrent.
„Va vite dire à mon père qu’Aicha Ben Khotar est emprisonnée chez une ogresse et que c’est aujourd’hui, hélas, mon dernier jour."
Et le berger courut semer la nouvelle à l’horizon, et déjà des gouttelettes d’eau tombaient.

Et les gens disaient:
„Mais on dirait qu’Aicha va revenir."
Les hommes courageux du village monterent alors à cheval et se dirigèrent vers le puits. La jeune fille les voyant arriver, prit alors le fils de l’ogresse et lui frappa la tête contre une grosse pierre jusqu’a ce que la cervelle en jaillit et que l’ogresse eût senti la moelle de sons fils. L’ogresse courut alors après les cavaliers qui emportaient la jeune fille, mais ne put les rattrapper. Elle se déguisa donc en vieille femme, se rendit au village et résolut de se venger.

On fit une grande fête pour célébrer le retour d’Aicha Ben Khotar. La vieille femme était là, seule dans un coin, et par geste signigiait à Aicha:
„Je te dévorerai... je te dévorerai !"

La jeune fille fit alors comprendre à son père que cette vieille femme était l’ogresse.

On invita alors la vieille femme à venir s’asseoir sur un tapis d’honneur. On lui présenta un plat de couscous avec de la viande de choix et on la considéra comme une vieille mère.

Mais sous le tapis décoré, les gens de douar avaient préparé und grand fosse dans laquelle furent entasses des morceaux de bois et de l’essence. Si bien que, lorsque l’ogresse s’assit sur le tapis, elle tomba soudain dans le vide. Juste à ce moment-là, les hommes jetèrent des allumettes enflammées et la vieille mourut brûlée vive.

Tous se réjouirent alors de s’être débarrassés de l’ogresse: et ce fut encore plus grande fête, car si Aicha avait été dévorée, lapluie n’eût plus tombé et l’herbe, plus poussé.

Un jour, la jeunesse du douar organisa une course de chevaux. Or, le frère d’Aicha Ben Khotar avait une jument qui filait comme l’éclair. Mais la vieille qui n’était pas morte, car hélas les ogresses ne meurent pas, se changea en jument et devint la jument grise du frère d’Aicha. Et juste comme il l’enfourchait, l’ogresse-jument fonca ventre à terre vers un désert. Heureusement, le jeune homme avait emporté une baguette magique.

En arrivant dans ce désert, la jument redevint ogresse. Mais, voyant au loin deux passagers, le jeune homme dit:
„Va d’abord les manger, puis tu reviendras me dévorer"
L’ogresse partit alors à toute allure et le jeune homme, montant sur sa baguette magique, s’écria:
„O baguette de mon père et de ma mère, deviens un arbre très haut pour que l’ogresse ne me mange pas"
Et à ces mots, la baguette devint un haut dattier, si haut qu’il grattait presque le ciel.

Alors, à son retour, l’ogresse l’apercut au sommet de l’arbre et lui cria:
„Si je ne peux faire tomber l’arbre, les pluies le feront tomber, et si les pluies ne le peuvent , les neiges le pourront, et si les neiges ne le font, le vent, lui, le fera tomber."

Et l’ogresse se mit à ronger l’arbre avec ses dents, tandis que le jeune homme se nourrissait de dattes. Et alors qu’il ne restait à l’ogresse que quelques fibres de plus pour faire tomber l’arbre, le jeune homme apercut soudain, au loin, deux nouveaux passagers.
„Vas d’abord les manger, puis reviens ensuite me dévorer", cria-t-il alors à l’ogresse. Celle-ci partit à toute jambe et les dévora.

Le jeune homme prit alors sa baguette magique et dit:
„O baguette de mon père et de ma mère, redevenez un tronc de dattier non rongé"
Et quand l’ogresse revint, l’arbre avait retrouvé sa forme première. Et ce manège dura un an. Mais un jour, le jeune homme vit au loin un ami de son père. Il l’appela et lui dit:
Va dire à mon père que son fils est dans le désert, mais qu’il es sain et sauf grâce à la baguette magique qui est devenue en dattier, mais que l’ogresse le dévorera sous peu. Si tu oublies, le couscous que te donneront mes parents deviendra de la terre, la viande, des cailloux et la sauce, de l’eau."

Quand l’ami du père d’Aicha arriva, les parents lui apportèrent du couscous et il oublia de faire la commission. Le couscous devint alors de la terre et, se souvenant enfin, le voyageur raconta l’histoire du fils. À ces mots, le père, l’oncle, le cousin et les camarades du jeune homme prirent le chemin du désert.

Les voyant arriver, le jeune homme leur dit:
„Cachez-vous, sinon l’ogresse vous mangera"
À ces paroles tous se sauvèrent, sauf le camarade qui resta caché dans un tronc creux.

Le jeune homme s’ecria alors:
„Mon père m’a sacrifié, mon oncle m’a volé, mon cousin m’a aveuglé, mais mon ami m’a consolé!"
Entendant ce langage, l’ogresse tonca alors dévorer les fruyards. À ce moment-là, l’ami surgit comme l’éclair avec son cheval et s’écia:
„Crache, et si le crachat tombe juiste sur la selle, tu peux sauter. Si le crachat ne tombe pas sur la selle, à la prochaine fois..."


So, das wars dann mal fürs erste.

Bis zum zweiten Teil
Viele Grüsse


give peace a chance.