Hallo zusammen,

gschwind, gschwind habe ich das zweite Märchen abgetippt.
Ich hoffe es sind nicht zuviele Fehler darin enthalten.
Na Nicola, ist das was fürs Wochenende ? :p \:\) ;\)
Spässchen, lass Dir ruhig Zeit damit, und geniesse lieber noch die schönen Sommertage, die sind nämlich schon gezählt

Viele Grüsse

Aus dem Buch:
Contes Bèrbères de Kabylie gesammelt von Pierre H. Savignac
erzählt von Said Hamizi.


Les Demi - Frères

Un homme avait pris femme. D'elle il eut un enfant. Mais au bout d'un certain temps, le ménage ne marchant plus. L'homme divorca et épousa une seconde femme. D'elle aussi il eut un fils.

Or. ces deux demi-frères se ressemblaient tellement que nul ne pouvait les reconnaître. Et ces enfants passaient leur temps ensemble à garder les moutons.
Or un jour, par préférence pour son fils et afin de lui donner une meilleure nourriture, la seconde épouse voulut différencier les deux garcons, mais elle n'arriva pas à reconnaître sons fils. Elle s'en fut donc chez un vieux Sage pour lui demander comment elle pourrait reconnaître son fils.
Le vieux conseiller lui répondit:
"Va à l'écurie au moment oû rentrent les bêtes. Apporte un bon plat de couscous aux deux bergers, puis pendant q'ils sont bien occupés à manger, crie:
"Oh ! Oh! mon fils au secours !" en leur faisant croire qu'une bête t'a frappée. Ensuite, c'est simple, celui qui accourra pour te secourir n'est pas ton fils.

La femme suivit les conseils du vieux Sage et put ainsi savoir lequel était sons fils, et elle l'identifia en le revêtant d'un habit particulier, de facon non seulement à le reconnaître mais le mieux nourrir.

Et à partir de ce jour, elle donna toujours de pain de blé à son fils et du vulgaire pain de seigle à celui qui n'était pas son fils.

Mais un jour arriva où le petit orphelin demanda à son demi-frère:
"Fais-moi voir ce que tu as apporté à manger."

Mais l'enfant, conseille en cela par sa mère, refusa catégoriquement.

Mais une fois, le fils de la marâtre fut trompé. En effet, un jour, le petit orphelin dit à son demi-frère:
"Allez, jouons à celui qui jette un morceau de pain le plus loin dans le lac"

Tous deux jetèrent chacun un morceau de leur pain, mais tandis que le pain du fils tombait au fond, parce que plus lourd, étant de blé, le morceau de pain de seigle du petit orphelin flottait à la surface parce que plus léger étant fait de son. Et tandis que son bout de pain flottait encore, le petit orphelin murmura:
"Tu vois, je suis comme ce pain, je flotte sur le coeur de ta mère: C'est pourquoi je m'en vais. mais auparavant je te laisse cette tige de grenadier. Souviens-toi, dès qu'elle jaunit, je suis mort."

Et l'orphelin partit: il rencontra bientôt un gardien de moutons qui pleurait. Il lui demenda
"Berger quelle est donc la cause de ce sanglot ?
- Ah malheur ! répondit le berger, haque jour un chacal me dévore une brebis."
Et l'enfant tua le chacal qui faisait pleurer le pauvre berger.

Or, en cours de route, l'enfant allait toufours d'un berger à un autre qui avaient des bêtes dévorées, et pour chacun il tuait un animal sauvage.

Mais un jour, il arriva devant une fontaine où il trouva une jeune fille qui pleurait. Il lui demanda:
-Pourquoi pleures-tu ?
Et la jeune fille répondit:
-Heélas, bientôt je serai morte
-Mais qui donc osera te tuer ? répliqua l'enfant.
-Hélas ! hélas! c'est la Bête-a-sept-têtes qui garde la fontaine et n'accorde l'eau au village que lorsqu'elle a mangé un grand plat de couscous et une jeune fille vierge. Or, c'est aujourd'hui au tour de mon père qui est sultand de fournir la nourriture à la Bête-à-sept-têtes. Comme je suis sa fille unique, il a été obligé de m'envoyer ici, et la bête va me dévorer.

Ému, l'enfant resta avec elle longtemps, puis il s'endormit sur les genoux de la fille du sultan.
Mais soudain l'affreuse bête sortir, et la fille apeurée pleurait. or, elle laissa tomber une larme sur la joue de l'enfant et celui-ci se réveilla.
Aussitôt l'enfant attaqua la bête et d'un seul coup lui enleva une tête.

La bête grogna en ricanant:
"Ce n'est pas ca ma tête."

Et l'enfant répondit:
"Mais ce n'est pas ca mon coup !"

Coup après coup, l'enfant coupa les sept têtes de la bête, et le monstre épuisé soupira:
"C'est ca ma tête"
Et l'enfant triomphant s'ecria:
"C'est ca mon coup !"

Et la fille du sultan, heureuse s'en retourna au palais en emportant toutfois un des souliers du courageux vainqueur du monstre.

À l'arrivée de sa fille, le sultan étonné entra dans une profonde colère:
"O ! honte de ma famille ! Tu oses revenir et laisser le village sans eau ni boisson"

-Mon père, je suis là car la Bête-à-sept-têtes a été tuée par un enfant.

-Que dis-tu, fille insensée, un village entier n'a pu tuer le monstre et un enfant l'aurait tué !"

Cependant, devant la constance des affirmations de sa fille, le sultan se rendit à la fontaine et trouva bel et bien la bête étendue au soleil et la source jetant un flot aussi mystérieux qu'inacoutumé.

Le sultan convoqua alors tous les gens du village et fit essayer à chacun le soulier du vainqueur. Or , chaque habitant passa l'un apres l'aute, mais le soulier n'allait à personne.

Un garde dit alors au sultan:
"Il y a encore une personne: ce jeune mendiant dans le coin."

On le fit avancer. Il essaya le soulier qui manifestement lui allait parfaitement. On le présenta alors à la fille du roi qui dit:
"Oui, c'est là mon sauveur, je le renonnais."

Et c'est ainsi que le malheureux orphelin entra au palais.
Il épousa, en effet, la fille du sultan. Et les festivités du mariage duèrent sept jours et sept nuits. Et il fut décidé qu'a la mort du sultan régnant, il serait successeur au trône.

À peu de temps de là, le sultan confia au vainqueur de la Bête-à-sept-têtes, sept loups, un cheval et un fusil. Puis il dit:
"Mon fils, tu peux chasser dans toutes mes forêts sauf une:
la forêt-qui-tue, car il y a une bête qui te dévorera."

Mais anant de se sauber de chez sa maâtre, il avait laissé, on s'en souvient, une tige de grenadier à son demi-frère, en lui disant:
"Quand la tige jaunit, moi je suis mort."
C'est pourquoi, dès que son demi-frère vit la tige de grenadier jaunir, il partit à la recherche du corps du malheureux.

Or, à chaque fois qu'il arrivait devant un berger, celui-ci le prenant pour son demi-frère lui disait:
"Tiens , vilà ta bête en récompense de ton service passé"
Et chaque fois il se disait aolors:
"Oh, mon Dieu, mon Dieu, mon frère est pssé par là!"

Et c'est ainsi qu'un jour il arriva au palais du sultan. Celui-ci le prenant alors par l'épaule lui dit:
"Mais où étais-tu donc mon fils, il y a si longtemps que je te cherchais ?"

Le second demi-frère, comprenant alors l'erreur, se tut.

Le sultan lui donna sept loups, un cheval et un fusil. Puis il lui dit:
"Tu peux chasser dans toutes les forêts, sauf dans la froêt-qui-tue",
et lui montra cette forêt où il ne devait pas chasser.

Mais bien sûr, il partir aussitôt à la chasse, donnant tout-fois ces conseils:
"Vous, mes loups, éloignez la bête: quant à toi, mon cheval, assomme-la d'un coup de sabot. Puis, vous, loups, ouvrez alors le ventre de la bête grâce à vos dents acérées mais sans toucher aux entrailles."

Et une fois arrivé dans la forêt-qui-tue, l'enfant dit à la bête:
"O monstre, mange d'abored le checal, regarde comme il est gros"
Mais, à peine, la bête s'etait-elle approchée, que le cheval lui décocha une terrible ruade et l'assomma du coup: les loups lui crevèrent les yeux et lui ouvrirent délicatement le ventre.

Avec précaution, l'enfant retira alors son demi-frère du ventre de la bête et l'étendit au soleil.

Mais, soudain, un petit lézard par là. Et l'enfant l'injuria car il venait de tuer un autre animal semblable à lui.

Mais le petit lézard rétorqua:
"Ne t'occupe pas de moi, car si moi je l'ai tué, moi je le relève."
Et ent effet. le lézard prit une plante de la forêt, la pressa sous le nez de son frère qui se réanima aussitôt.

Le demi-frère cueillit alors la même plante et en pressa également le suc sous le nez de son frère. Ce dernier se leva soudain parfaitement sain et sauf. Les deux frères partirent alors tout heureux chez le sultan et, à sa mort, ils héritèrent collectivement du royaume.
Tandis que leurs méchants parents vivaient malheureux, sans pouvoir trouver de travail.

Morale:
J'ai rencontré un chacal, il m'a frappé avec des beignets et je les ai mangés: mais moi, je le frappe avec un battoir et je le tue.


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give peace a chance.