Guten Abend,

@ JM
 Antwort auf:
vor einger zeit veröffentlichte die regierungsnahe (!) zeitung lematin, einen artikel mit der information, es gebe in marokko eine 1/2 million bettler
Zweifelst du die Zahlen an?

Wie siehst du selbst zum Beispiel den arbeitslosen Akademiker, der gutgekleidet seine Rolle spielt und den ahnungslosen Mitmenschen vorgaukelt, er bräuchte ein paar DHS um sich ein Bahnticket zu kaufen?? Er fällt ja auch unter die Kategorie betteln oder ist er ein Schwindler ?
(nachzulesen im vorausgegangenem Beitrag "maroc-hebdo")

Ich bin auf das Thema deshalb zurückgekommen, da just gerade heute ein Artikel in der regierungsnahen Zeitung über die Bettelei, deren Auswüchse und geplante Gegenmaßnahmen durch die Regierung berichtet wird.

Alleine die Überschrift "Die Bettler bevölkern die Strassen der Hauptstadt" ist sehr eindeutig!

und weiter ....."es ist quasi unmöglich 2 Schritt zu gehen ohne nicht von einem Bettler angesprochen zu werden."


Dans la capitale : Les mendiants envahissent les rues de la capitale

Vivre dans une ville sans mendiants est l'espérance de bon nombre de citoyens surtout lorsqu'il s'agit de la capitale. L'espoir peut devenir une réalité si bon nombre de dispositions seront prises.

Il est devenu quasiment impossible de faire deux pas sans se faire aborder par un mendiant. Après Casablanca qui a connu une série de mesures de lutte contre le phénomène, un plan d'action est prévu à Rabat pour éradiquer la mendicité des racines. Il sera conduit et supervisé par le département de Abderrahim Harouchi, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Mais, apparemment, il a tardé à voir le jour. Depuis qu'on l'a annoncé, on attend impatiemment sa réalisation.

Pendant la première phase, il touchera les enfants de sexe masculin. Ceux qui ont moins de sept ans utilisés par les adultes et les enfants mendiants dont l'âge varie entre huit et douze années sont visés par ce plan. Une grande partie de ces enfants n'ont pas de relations de parenté avec les personnes qui les accompagnent. Ils sont " loués " moyennant 50 ou 100 dirhams la semaine et souvent " drogués " pour les inciter à pratiquer la mendicité pour qu'ils ne gênent pas les personnes qui les exploitent.

Des centaines d'enfants y sont injustement victimes. La réussite du plan d'action du ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité n'est pas tributaire des seules ressources financières mais surtout de l'encadrement et du suivi social des différents cas. Le plan d'action prévoit, en fait, de rassembler tous les mendiants et de s'assurer de l'identité des enfants avec l'aide des agents de l'autorité locale et d'une assistante sociale de l'Entraide nationale. L'on contactera les parents qui " louent " leurs enfants aux mendiants.

Si c'est possible, l'enfant retournera vivre avec sa vraie famille, sinon il sera mis dans une maison d'accueil. Ainsi, on lui donne une chance d'avoir une vie normale et digne à l'instar de tous les enfants de son âge. Des dizaines d'assistantes sociales devraient être mobilisées pour sauver les enfants exploités des griffes de la mendicité. La famille locatrice a droit à un accompagnement social. On donne une chance au mendiant pour être réinséré à condition de ne plus récidiver. S'il recommence, il sera sanctionné.

A Casablanca, le plan a déjà démarré. Mais, plusieurs citoyens affirment encore que les choses n'ont pas changé. On voit toujours des mendiants accompagnés d'enfants. L'éradication de la mendicité n'est pas une tâche aisée. Aucune complaisance ne doit être tolérée même de la part des citoyens qui doivent refuser de donner la charité à des personnes qui n'ont aucune humanité et qui utilisent des gamins pour concrétiser leurs fins.

Mais, en premier lieu, on doit s'attaquer à ces mendiants juridiquement. Seule la loi peut être efficace. A quand, donc, la chasse aux mendiants à Rabat ? Une interrogation tout à fait légitime de bon nombre de citoyens.




Jihane Gattioui | LE MATIN