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Festival "Musik der Wüste" in Merzouga? #21202
01/12/03 05:45 PM
01/12/03 05:45 PM
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stefan_MB406 Offline OP
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stefan_MB406  Offline OP
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Hallo miteinander

im April/Mai waren wir im Süden Marokkos. Ein Teehausbekannter berichtete uns später, dass im Mai 2004 ein Festival in Merzouga geplant sei: "Die Musik der Wüste" (so meine sinngemässe Übersetzung aus dem franz.)
Wer kann mir mehr darüber berichten? Gab es dieses Festival schon in den vergangenen Jahren? Wie würdet Ihr die Stimmung am Festival beschreiben?

Danke für Hinweise und Tipps.
Gruss
Stefan

Re: Festival "Musik der Wüste" in Merzouga? #21203
02/12/03 12:40 AM
02/12/03 12:40 AM
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jm  Offline
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hallo Stefan,

ich hatte in diesem thread darauf hingewiesen.

hier der bericht von telquel in ausfürhlicher fassung - ich hoffe, du verstehst frz. bzw. kannst eine möglichkeit finden, den text zu übersetzen.

gruß
jm - in eile

---
Festival : Quand le désert bouge

quelle: http://www.telquel-online.com/tns.php?site=1&rub=read&pid=2284

Un premier festival est né dans la province enclavée d’Errachidia. Au programme : internationalisation des musiques du désert et réhabilitation de la région. Reportage,


car cette terre est capable d′envoûter quiconque ose s′y aventurer, bien plus profondément qu′aucune autre région de notre planète


Promouvoir la région d′Errachidia ? Pour l′association Maroc pluriel, pas de doute. L′organisation d′un festival de musiques du désert s′est imposée comme une évidence. "Le désert dans son immensité infinie est un lieu de paix, d’amour et de sérénité. La solidarité fraternelle n’y est pas un luxe mais une nécessité vitale. Il n’existe pas de meilleur moyen pour transmettre et faire partager ces sentiments que la musique" rapporte Abderrahim Sahir, secrétaire général de Maroc pluriel. Ainsi, pour cette première édition qui a eu lieu du 18 au 21 septembre dernier, musiciens africains et marocains se sont relayés pour faire découvrir à un public international une région, ses habitants, sa culture. Au programme, de nombreuses troupes folkloriques nationales ainsi que des groupes du Mali, de Tunisie, d’Algérie et du Niger. Pour les années à venir, Leila Ayachi, présidente de Maroc pluriel, assure que des musiciens des déserts du monde entier sont de la partie sur les dunes de Merzouga, pour une plus vaste expression de paix et d’harmonie. Donner naissance à cette première édition mainte fois reportée, est déjà une première victoire, dans cette région oubliée du pays. Ici, hormis un tourisme saisonnier et quelques troupes folkloriques qui se produisent pendant les moussems, les activités sont rares. Trois lieux magiques étaient prévus pour les manifestations musicales, seuls deux d’entre-eux ont été investis : Ksar el Fida et les dunes de Merzouga. La ville de Rissani a été occultée à la dernière minute. Raison invoquée par Hassan Aourid, porte-parole du Palais et aussi vice-président de Maroc pluriel : la proximité de la zaouia de Moulay Ali Chérif, fondateur de la dynastie alaouite, mort en 1640. Non loin du mausolée, un écran géant de 150 mètres de haut et 10 mètres de large était prévu pour retransmettre, en direct, pour les jeunes de la région, les concerts de Ksar El Fida et des dunes de Merzouga. La musique et les déhanchements du public ont été jugés inopportuns. Quelques mois à peine après le ridicule procès des "satanistes", comment ne pas garder un goût amer, a fortiori dans le cadre d′un premier festival musical ?

D′autant qu′un zoom sur les confréries religieuses du royaume, et sur nos us et coutumes, témoigne d’une présence musicale quasi permanente. Les temps modernes seraient-ils annonciateurs d’un nouveau puritanisme ? Résultat des courses : le public n’aura profité de l’écran géant que le deuxième soir, sur la place d’Erfoud. D’après une organisatrice, ils étaient près de 10.000 à se mouvoir face à l’écran et à ovationner Batoul Marouani. Quant à la soirée de clôture, qui s’est déroulée sur les dunes de Merzouga, encore une fois pas d’écran géant. L′amorce d’une tempête de sable a empêché son fonctionnement. Pour pallier cette retransmission défaillante, les organisateurs ont aussitôt révisé leurs critères d’entrée pour les concerts à Ksar el Fida, et le dernier soir à Merzouga. Les habitants de la région étaient alors dispensés de payer le ticket d’entrée à 150 DH. Pour cela, ils devaient attendre que les festivaliers soient installés sur les tapis et les poufs non loin de la scène, ou sur les chaises, pour se placer debout dans l’arrière-cour dallée du plus ancien Ksar alaouite du Tafilalet, récemment rénové par les ministères de la Culture. Un endroit sobre et raffiné, entouré de hautes murailles, qui a accueilli près de 450 festivaliers et plus d’une centaine de jeunes de la région. A l′instar d′Aziz, 17 ans, qui assiste médusé, pour la première fois de sa vie, à un concert avec des musiciens internationaux. En attendant le prochain festival, il espère que cette manifestation pourra enfin attirer l’attention des autorités sur le vide culturel de la région. Ici, aucun centre de jeunesse,ni de conservatoire de musique, ni d′université. C’est ce qui pousse, probablement, Aziz et ses copains à profiter pleinement du rythme des percussions et des chants venus d’ailleurs, pour échapper à un néant quotidien. Force est de constater que le cas de Aziz est loin d’être isolé. La plupart des jeunes qui dansaient sans interruption étaient de la région. Lors du deuxième et troisième soir, les agents de sécurité n’ont pu les empêcher de trop se rapprocher de la scène. Leur interdire de s’exprimer aurait, à coup sûr, privé l′assistance citadine d’assister à d’étranges danses lancinantes, peu communes à notre gestuelle un peu engoncée.

Certains incidents n′ont néanmoins pas pu être évités, comme les insultes de certains spectateurs à l’égard de la chanteuse Ghalia Benali, originaire de Zarsis dans le sud tunisien. Un homme lui intima l′ordre de se taire, en prétextant qu’on l’avait déjà assez entendue, et d’autres qui brandissaient un drapeau aux insignes amazigh la huèrent, au moment où elle annonça son répertoire musical en langue arabe. "Non, chantez en berbère !", criaient-ils. Les charmes et le talent de la chanteuse atténuèrent les frictions ainsi que les interventions - parfois musclées - des agents de sécurité. Des agents fortement mis à contribution lors de la soirée de clôture sur les dunes de Merzouga, face à une jeunesse déchaînée car privée de moyens d’expression. Une jeunesse qui a tendance à profiter des rares manifestations publiques comme d′un exutoire. Si certains de ces jeunes avaient pu comprendre les paroles d’amour du célèbre musicien touareg algérien Bali Othmani, leur agressivité se serait probablement radoucie. L’artiste, à la renommée internationale, porte en lui la magie et la beauté du désert, celle qui se passe souvent de mots et de sons pour envoûter. La sagesse de cet artiste n’est plus à prouver. Leila Ayachi nous rapporte que, face à la panique de l’équipe organisationnelle au moment où des gouttes de pluie ont commencé à tomber avant de servir le buffet de la soirée de clôture, la réaction de Bali Othmani fut proche de la moquerie : "Vous pleurez parce que vous avez peur de ne pas pouvoir nourrir 500 personnes, alors qu’avec cette pluie on peut faire vivre 50.000 personnes". En espérant que ces paroles de sagesse puissent aussi s’assimiler à ce premier festival du désert marocain, pour qu’il soit un réel apport culturel pour les gens de la région.

Une première édition, certes balbutiante au niveau organisationnel, mais chargée de promesses. Ce festival se voulant international, a encore des efforts à faire, surtout s′il veut continuer à draguer un public européen - venu pour la "modique somme" de 9000 DH les 3 jours (!)-, comme assurer des présentateurs en langue française et anglaise, et non pas un seul animateur en langue arabe. Reste aussi à élargir les activités artistiques qui se sont limitées à la musique et à un peu de calligraphie. Conférences sur le désert, ou sur le répertoire musical des différents déserts du monde, ateliers, expositions de peinture et de photos des artistes locaux ou autres, seraient les bienvenus, ainsi qu’une scène plus large susceptible de laisser libre cours aux danses des différents groupes musicaux. Cette fois, la presse et les deux chaînes nationales se sont largement intéressées à l’événement. Quant aux retombées médiatiques internationales, 3 chaînes de télévision espagnole, canadienne et anglaise couvraient le festival. En attendant une prochaine édition davantage institutionnalisée, reste la beauté du désert pour ceux qui n’ont d’autre but que celui de profiter du langage du vent et des dunes de sable s’étendant à perte de vue. Même sans les feux d’artifice de la soirée de clôture, qui s’est prolongée jusqu’au petit matin, le charme des lieux opère sur l’esprit des rêveurs. Pour reprendre le célèbre amoureux du désert Tichiguer : "Car cette terre cruelle est capable d’envoûter quiconque ose s’y aventurer, bien plus profondément qu’aucune autre région clémente de notre planète".


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